Monsieur Estrosi, Respectez la décision des citoyen.ne.s niçois.e.s

L’institut Niçois En-Nour salue les conclusions du Commissaire-Enquêteur au sujet de la seconde enquête publique concernant le projet du Maire de Nice d’installer une crèche à la place de la mosquée Ennour de Nice la Plaine à l’ouest de Nice.

L’Institut salue également la très forte mobilisation des citoyens niçois à cette seconde enquête publique, L’institut salue enfin les membres et les fidèles de la mosquée Ennour dans leur combat dans l'intérêt des citoyen.ne.s de confession musulmane de Nice et de ses environs et dans le but de leur offrir un lieu de culte digne.

Malheureusement, Christian Estrosi persiste et signe dans son acharnement contre les citoyen.ne.s de confession musulmane en faisant voter une délibération pour la poursuite de l’expropriation de la Mosquée Ennour.

Le premier magistrat de la ville ne respecte plus les lois républicaines ! Le Maire de Nice porte une atteinte grave à la liberté de culte. Le Maire de Nice ne respecte pas le principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Christian Estrosi désigne ses « légitimes » interlocuteurs pour la communauté musulmane. Christian Estrosi organise et dirige un comité municipal de suivi du culte « musulman ». Sous son Haut Patronage, Christian Estrosi inaugure la création d’un Conseil des Imams à la Villa Masséna à Nice. L’action du Maire de Nice, en contradiction avec l’esprit des lois républicaines, est également en contradiction avec ses précédentes paroles. Alors qu’il affirmait, en juin 2016, devant le Tribunal Administratif et le Conseil d’Etat que les salles de prières à l’ouest de Nice étaient suffisantes, il décide finalement d’allouer un terrain pour la construction d’un lieu de culte et confirme définitivement le manque de lieux de culte, particulièrement à l’ouest de Nice. Nouveau lieu de culte, mais à ses conditions ! Christian Estrosi « désigne » en effet l’association qui dirigera le futur lieu de culte, sans qu’elle émane des citoyen.ne.s niçois de confession musulmane qui n’y ont pas été associés, sans respect des lois qui régissent l’organisation des associations en France. Le Maire de Nice montre encore une fois une attitude contraire aux lois républicaines dans son action politique vis-à-vis des citoyen.ne.s de confession musulmane.

L’Institut prend acte de la décision du Maire de Nice de s’incliner devant la décision de Monsieur le Préfet, s’il décidait de suivre les conclusions du Commissaire-Enquêteur. Nous demandons à Monsieur le Maire de mettre un terme à cet acharnement et de respecter les décisions de justice et les conclusions de l’enquête publique, concernant la DUP à l’encontre de la Mosquée Ennour.